Un aperçu des espaces où je pratique aujourd'hui
©Brice Orjebin
Le Thé tel que je le pratique est un temps qui invite.
Un temps pour cultiver la rencontre avec l'autre.
Un élan vers un état intérieur
fait de simplicité et de précision, d'attention et de tranquillité.
Il est nourri de mon chemin avec la danse, durant plus de quinze ans à temps plein.
Ci-dessous un texte,
que j'utilisais en lien avec le travail corporel,
mais qui va si bien à la relation au Thé également.
Un temps pour cultiver la rencontre avec l'autre.
Un élan vers un état intérieur
fait de simplicité et de précision, d'attention et de tranquillité.
Il est nourri de mon chemin avec la danse, durant plus de quinze ans à temps plein.
Ci-dessous un texte,
que j'utilisais en lien avec le travail corporel,
mais qui va si bien à la relation au Thé également.
La prise de conscience par le sentir n'est pas un effort mais un accueil. Elle est immédiate, en dehors de toute pensée, de toute émotion. La libération de soi est possible en prenant cette attitude d'accueil qui nous fait accéder à une perception sans interprétation, grâce à laquelle le système nerveux se détend, la tension cérébrale se relâche, l'intelligence se repose. Cette perception élimine en effet tout travail intellectuel. C'est là la première difficulté qu'il faut affronter, car ce travail cérébral est incessant chez beaucoup de personnes, limitant leur capacité à sentir. En agissant ainsi on permet que s'établisse un contact intime de la personne avec la réalité telle qu'elle est. Ce lien profond est désintéressé. On reçoit la réalité en témoin. On s'accueille soi-même sans jugement. Avec l'expérience, par ce vécu très intériorisé, on acquiert peu à peu une connaissance sensorielle.
Hilde Peerboom |